REFLEXIONS ET MEDITATIONS DIVERSES – Temps 1 version 1

 

Où allons-nous ainsi ? Que voyons-nous ainsi ?
Où allons-nous ainsi ? Que voyons-nous ainsi ?

La question que pose la mort à tous les humains est la suivante : « Qu’as-tu fait de ta vie ? ». La question que pose la vie est : « As-tu le temps ? ». La question que pose le temps est : « Es-tu présent à ce que tu fais, à ce que tu vis ? ».

Pour bien répondre à ces questions, il faut connaître les cinq natures de l’homme, les cinq matières et les cinq sources d’éducation qui régentent notre univers. Car ces natures, ces matières et ces sources établissent entre elles une correspondance dont aucun des cinq continents ne peut faire abstraction.

Nos natures : humaines, animales, environnementales, divines et secrètes, s’appuient sur les matières que sont l’eau, le fer, le feu, le bois et la pierre. Ou encore sur un autre plan le ciel, la terre, le nucléaire, le vent puis le végétal.

Voyez-vous autant que moi si petit et si beau ?
Voyez-vous autant que moi si petit et si beau ?

Aujourd’hui, à partir des cinq sources d’éducation liées entre elles, que sont la famille, l’école, la rue, le groupe des amis puis les médias, (NTIC – Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), nous avons en fait tout pour nous suffire et nous auto-suffire. « Soyons les uns pour les autres, dit alors l’Enseignant-Précepteur, nos propres médecines et nos propres médecins, nos calmants et nos euphorisants, nos antalgiques, nos élixirs de jouvence, nos antidépresseurs, nos philtres d’amour, bref nos propres meilleurs remèdes. »

danger-permanent« Si, après avoir pris conscience de tout cela, ajouta-t-il, on ne peut compter sur rien ni sur personne, c’est qu’on aura fait une erreur de calcul quelque part. Et cette erreur de calcul se situe probablement au niveau des émotions, des sentiments et des sensations que nous autres humains nous nous évertuons à trop cacher ou à trop montrer. En règle générale, on sait par exemple que tout est toujours nouveau pour ceux qui savent se glisser dans les petits souliers d’un grand bonheur, un nouveau destin amoureux par exemple. Cela décuple leur émotivité. Cela augmente leur sensibilité et leur réception des énergies de la vie, de la joie et de la souffrance, du désir et des déceptions. Autant d’éléments qui font qu’on se sent vivant et doter d’ailes d’oiseau ou de jambes en plomb. » C’est l’Enseignant-Précepteur qui parla ainsi !

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Et pour finir, il prit le temps d’insister sur deux autres conceptions qu’il développa longtemps avant de conclure de la façon suivante : « Pour ceux qui croient, aucune preuve n’est nécessaire. Et pour ceux qui ne croient pas, aucune preuve n’est suffisante. »

On entendit alors un chant fuser de nulle part repris en chœur progressivement jusqu’à ce que ce chant d’une mélodie très simple s’empare de toute l’assemblée avec son refrain qui disait :

« Le monde est beau,

Mais les gens sont faux

Les rendez-vous au berceau

Feront des êtres nouveaux »

La veillée se poursuivait ainsi dans la joie de ce chant. Quelques temps non loin de ce moment-là, des nuages en vadrouille voilèrent le ciel précédemment illuminé par la lune, occultant le tapis d’étoiles apparu au mitan de la nuit.

20160816_190145Peu de lumières brillaient sur les maisons. Les torches qui flambaient au loin délimitaient la frontière entre le lointain regard et le ciel fini, abouti comme embouti, créant l’illusion d’une splendeur infinie telle un fragment de rêve accessible et fugace à la fois.

Le pays pendant ce temps ressemble à un chantier. Tout est entamé, rien n’est achevé. L’inachevé semble être le leitmotiv, la devise, l’objectif. Même le moral des gens reste inachevé, leur courage inachevé. Les vies qui arrivent là depuis des utérus fatigués par la maladie, la maltraitance ou la frigidité extrême installée par des actes trop rapides, imprécis et négligés sont inachevées. La plupart des êtres ainsi générés repartent inaccomplis. Pas longtemps après avoir vu le jour. On parle de forts taux de mortalité infantile dans ce jargon qui dit tout sans rien dire. Jargon propice à l’expression de l’inachevé. Il enferme les douleurs tues, les rêves brisés, la conscience de « l’in importance » absolue. Déchets humains : taisez-vous !

entrainement-en-temps-de-paixSous ces tropiques-là, aussi bien dans les actes que dans les discours, on cultive l’approximatif, l’imparfait ou l’incomplet comme une plante des quatre saisons. Avec toutes les variantes saisonnières possibles, qui vont de la déprime au découragement, en passant par le désintérêt, avant d’aboutir finalement à l’inutile. Ce que nous désignons par « l’in existentiel ». Le pire dans l’histoire reste l’extraordinaire capacité d’adaptation de la plupart des individus. Fermement ancrés dans le rêve du mieux-être, ils ne savent pas décoder le message que la vie renvoie suite à chaque expérience. Quelles qu’en soient les situations, les pires atrocités se diluent dans l’oubli ou l’impertinence. Ce qui rend floues et invalides nos perceptions du bien et du mieux-être. Au point de faire oublier à l’Europe la chance qu’elle a. Et de minimiser dans l’esprit africain les malheurs qu’on lui inflige.

nature-paisible-1La craintive gaucherie généralisée qui nous enferme dans l’hypocrisie collective ne dérange personne. On feint de n’en être point conscient puisqu’il n’y a aucune règle établie sur place qui soit la référence. Au contraire, il suffit de faire semblant pour paraître et parfois paraître pour se donner l’impression, enfin, d’être. C’est pourquoi la vie trouve, ici et là-bas son ultime fondement sur deux socles : D’une part l’argent et de l’autre la spiritualité…

Quel gâchis !!!??? !!!???sollicitation

 

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La suite bientôt dans Réflexions et méditations diverses – Temps 2